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En début d’année 2025, beaucoup espéraient enfin un apaisement.

Pourtant, à l’heure où l’année s’achève, le Proche-Orient demeure plus fracturé que jamais : divisé, appauvri, sous tension, en proie aux violences… Les cessez-le-feu n’ont pas ramené la paix, les trêves n’ont pas fait taire les armes. Les familles sont épuisées ; les plaies, béantes ; les blessures, impossibles à refermer.

Dans les villages de la plaine de Ninive en Irak comme dans la vallée des chrétiens en Syrie, des familles vivent isolées, souvent sans travail, incapables d’imaginer un avenir clair.
Au Liban, l’hyperinflation a brisé la classe moyenne, et les familles chrétiennes, longtemps garantes de l’équilibre national, s’exilent par milliers.
En Arménie, la blessure de l’Artsakh demeure ouverte. Les pourparlers de paix avec l’Azerbaïdjan ont un goût de capitulation. L’Église et l’État se déchirent et, plus que jamais, les Arméniens doutent de leur avenir sur leur propre terre.
En Égypte, malgré une reconnaissance institutionnelle accrue, les coptes des villages pauvres restent confrontés à la misère et à la discrimination entretenant la peur.
En Éthiopie et au Pakistan, les minorités religieuses affrontent toujours la violence directe : attaques, famine, lois injustes, travail forcé.

Ces familles ont survécu à tout, guerre, terrorisme, crises, exil, mais ne parviennent plus à se projeter…

L’exode des jeunes vide les paroisses, les écoles ferment faute d’élèves ou de moyens, les métiers traditionnels disparaissent.
Et pourtant, malgré tout, elles s’accrochent à ce qu’aucune guerre n’a pu leur ôter : la foi et la vie communautaire.

Autour des religieux, des volontaires et des associations, des initiatives locales renaissent : ateliers, écoles paroissiales, dispensaires, petites entreprises… Des foyers de vie et d’espoir surgissent là même où tout semblait s’éteindre.

En 2025, ces familles chrétiennes ne sont plus seulement des victimes : elles sont devenues les gardiennes du possible.
Leur survie conditionne celle d’un pluralisme millénaire. Si elles disparaissent, c’est toute une part de l’histoire spirituelle et culturelle du Proche-Orient qui s’effacera à jamais.
Mais tant qu’elles reconstruiront, enseigneront, prieront et aimeront sur leur terre, l’espérance restera vivante. Alors, que faire ?

Là où tout semble perdu,
notre mission s’intensifie

Là où les gouvernements échouent, les communautés naturelles, elles, tiennent encore.
C’est à l’échelle de la famille, du village, de la paroisse que se joue désormais la survie du christianisme oriental.
Et c’est là que notre action, et votre soutien, prennent tout leur sens.

Aide d'urgence
Relance
économique
Travaux de
réhabilitation

Quand une famille n’a plus de quoi manger, se chauffer, se soigner ou s’habiller, notre première mission est de lui permettre de survivre, de rendre l’hiver supportable, de soulager la faim et la peur. À Alep, à Beyrouth ou dans les montagnes glaciales arméniennes, votre don permettra de distribuer des colis alimentaires, des couvertures, des vêtements chauds, des médicaments et des poêles à fioul.

Dans des économies sinistrées, offrir un emploi, une formation, un outil de travail vaut plus qu'une aumône. Offrir une machine de menuiserie à un Égyptien, un cheptel de brebis à un Arménien, des plants d’oliviers ou de thym à des familles dans le Chouf, c’est recréer un tissu économique local et éviter l’exil.

Rebâtir les maisons détruites, restaurer les écoles et les églises, rouvrir les dispensaires et les orphelinats redonnent aux familles des repères et des lieux de vie. Sans infrastructures, aucune reprise économique, aucune cohésion sociale, aucune transmission ne sont possibles.

Soutenez les familles orientales à Noël et permettez leur de vivre sur leurs terres

Tant qu’un enfant apprendra à lire dans une école reconstruite, tant qu’un artisan relancera son atelier, tant qu’une cloche sonnera dans une église réhabilitée, le Proche-Orient restera vivant.

JE FAIS UN DON
égypte

Jayel est un père de famille copte orthodoxe de Deir Rifa, un village de Haute-Egypte 100% chrétien. Depuis des années, il se bat pour subvenir aux besoins vitaux de sa femme et de ses trois enfants, dans l'une des régions les plus pauvres d'Égypte.

Jusqu'à présent vendeur de vêtements, il a dû renoncer à cette activité devenue peu rentable, et s’est lancé dans la vente de fruits et légumes. Il a contracté un prêt afin d’acheter un tricycle motorisé, indispensable à sa nouvelle activité. Il avait commencé à rembourser cette dette lorsqu’un matin, à l’aube, il n'a trouvé qu'une place vide à l'emplacement de son véhicule. Des voleurs avaient pénétré dans le village et lui avait dérobé. Le choc est immense. Jayel se tourne vers la police, mais peu après, celle-ci l’informe qu’aucune suite ne pourra être donnée. Le voilà seul, sans ressources et sans moyens de racheter un nouveau tricycle.

Avec le soutien de SOS Chrétiens d'Orient, Jayel s'est procuré un tout nouveau tricycle avec lequel il peut à nouveau vendre ses fruits et légumes.

arménie

Au nord de l’Arménie, dans cette petite ville entourée de montagnes, les cicatrices du tremblement de terre de 1988 n’ont jamais vraiment disparu. Ce jour-là, les maisons se sont effondrées, et des milliers de vies ont été balayées en quelques secondes. Parmi ceux qui ont survécu, beaucoup n’ont jamais retrouvé un foyer stable. Julia est de ceux-là. Depuis, elle élève seule ses sept enfants, dans une maison reconstruite comme elle a pu, avec des matériaux récupérés, des planches, des tôles, ce que la vie a mis sur son chemin. Son mari gravement malade est désormais trop faible pour travailler. Alors, c’est elle qui porte tout.
L’hiver, la température descend dans les montagnes et s’infiltre dans chaque interstice de la maison.

Pour protéger ses enfants du froid glacial, Julia achète un peu de laine de mouton, la glisse dans les couvertures, couche les plus petits contre les plus grands, et espère que la nuit ne sera pas trop longue.

Depuis avril 2025, SOS Chrétiens d’Orient participe à la rénovation et l’équipement de la maison, afin qu’elle devienne un lieu de vie et non simplement de survie. Un endroit où l’on peut se laver, cuisiner, dormir au chaud.

syrie

Comme de nombreux Syriens, Monsieur Al Eid a enchaîné plusieurs emplois, mais depuis la fin de la guerre, il peine à subvenir aux besoins de sa famille. Marié et père de deux enfants, il travaillait auparavant avec son père en tant que mécanicien automobile. Pendant la crise en Syrie, son atelier a été détruit et sa maison gravement endommagée.

Contraint de déménager avec sa famille chez sa mère et sa sœur, il a ensuite travaillé pendant sept ans dans un supermarché avec son cousin, puis dans un restaurant en tant que responsable des achats et des ressources humaines. Cependant, depuis neuf mois, il est sans revenu. Alors qu'il envisageait initialement d'ouvrir un petit commerce de vente de vêtements ou une supérette, l'inflation l'a finalement conduit à se tourner vers le métier de chauffeur de taxi.

Par l’intermédiaire de Sœur Lydia, Mère Supérieure de la Communauté des Missionnaires de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, il a pris contact avec l’équipe de SOS Chrétiens d’Orient qui s’est mobilisée pour soutenir ce père de famille résilient.

irak

Camilia et Bassam sont deux irakiens chrétiens de Teleskuf, un village de la Plaine de Ninive. Par manque de ressource, ils vivent, depuis cinq ans avec leurs quatre enfants, dont un handicapé, dans l’appartement secondaire du frère de Camilia.

Grâce à l’intervention de SOS Chrétiens d’Orient, leur petit commerce a été entièrement rénové et repeint. Autrefois vétuste et abîmé par le temps, il a retrouvé des murs propres, des couleurs fraîches et un nouveau souffle. Aujourd’hui, ils projettent d’y ouvrir une épicerie de quartier, où ils espèrent vendre, pendant l’été, des glaces et des boissons fraîches.
Ce commerce représente un moyen de subvenir aux besoins de leur famille, dans un contexte économique difficile.

irak

À 46 ans, Johnny vit dans une modeste demeure du petit village de Sherafiya, dans le Kurdistan irakien.
À l’intérieur, aucun meuble. Dans ce qui semble être le salon, deux canapés et trois valises s’entassent.

Il est originaire de Bagdad. Pendant des années, il était transporteur d’alcool. Un travail risqué et difficile, mais qui lui permettait de faire vivre sa famille et de payer le loyer de leur petit appartement.

Puis un jour, tout s’est arrêté. Une loi a interdit la vente d’alcool en Irak. Les entrepôts ont fermé, les camions sont restés à l’arrêt et Johnny s’est retrouvé sans travail. Depuis, il cherche, en vain. Son âge et ses douleurs aux os ne lui permettent plus d’accepter n’importe quel emploi. Son souhait, désormais, est de rebâtir une vie, à Sherafiya. Trouver un travail, remettre la maison en état et, surtout, préparer l’arrivée de sa mère et de sa sœur. Mais la tâche s’annonce immense. La maison, restée inhabitée depuis deux ans, doit être entièrement retapée. Il faut rétablir l’eau courante, installer l’électricité, trouver un générateur et colmater une large fissure dans la cuisine. Des travaux lourds pour un homme seul, mais qu’il entreprend avec courage.

Johnny espère ainsi retrouver un peu de stabilité, et surtout, un foyer où sa famille pourra à nouveau vivre en paix.

arménie

À Ararat, tout près de la frontière azrbaïdjanaise, une famille vit dans des conditions difficiles, dans une vieille maison qui ne protège ni du froid, ni de l’humidité. Le sol est en terre, l’air un peu frais, et on devine l’usure des années. Autour, des animaux errent : des chiens, des cochons, quelques poules. Ils font partie du paysage, mais personne n’a vraiment le temps de s’en occuper.

On s’y lave rarement, seulement lorsqu’on parvient à faire chauffer de l’eau : parfois une fois dans le mois, selon les saisons. La mère travaille comme femme de ménage dans l’école du village, le père travaille à Erevan, mais leur absence et surtout leurs soucis font que la tenue de la maison repose presque entièrement sur les épaules des enfants. Ils sont six, deux garçons et quatre filles, et ce sont les deux aînés qui veillent sur les plus jeunes parfois aidés par la grand-mère. Personne ne les accompagne à l’école, leur vie s’organise au jour le jour, dans un mélange de solidarité instinctive, d’épuisement silencieux et d’inventivité enfantine.
Notre équipe en mission leur a déjà apporté du bois pour l’hiver, de la nourriture pour tenir les semaines difficiles, des vêtements, un peu de matériel, parfois même des animaux pour leur permettre de gagner en autonomie.

Le véritable défi est d’aider ces enfants à grandir autrement que dans l’abandon silencieux. Il s’agit de leur offrir un lieu où apprendre, jouer, se structurer. C’est pour cela qu’un projet plus large est en préparation : un accompagnement qui ne soit pas ponctuel mais régulier, patient, inscrit dans la durée.

liban

Depuis le décès de sa mère il y a six mois, Denise vit seule dans un petit appartement de Beyrouth. Atteinte d’une maladie dégénérative, elle perd progressivement la vue à tel point que, depuis deux ans, elle ne distingue même plus la lumière de son salon. Et depuis la mort de sa mère, il y a six mois, elle vit seule, sans repère, sans appétit, comme si la vie avait perdu tout goût. À chacune des visites de nos volontaires, qui lui apportent un plat chaud, préparé pour elle, pour l’aider à se nourrir un peu, pour lui redonner de la force, Denise raconte ses histoires d’amour dont celle avec un certain Joseph, son grand amour d’autrefois, ou ses souvenirs d’enfance, quand elle jouait avec ses frères et sœurs.

Sur les murs de son salon, on peut admirer ses anciennes broderies en point de croix. De beaux tableaux aux couleurs vives, d’une finesse de précision. Aujourd’hui, elle ne peut plus broder, ni sortir de chez elle. Une de ses seules amies, sa voisine Rita, est décédée récemment.
Alors nous faisons ce que nous pouvons. Nous lui apportons de la nourriture, nous participons à l’achat de ses médicaments, pour qu’elle garde un peu de force, pour qu’elle sache qu’elle n’est pas oubliée.

syrie

Célibataire, sans emploi, Samira vit à Alep avec sa sœur. Sa vie a basculé le jour où elle s'est écroulée au sol des suites d'un vertige. À l’hôpital, le verdict est tombé : un AVC hémisphérique. Depuis, sa main ne répond plus. Son bras, sa jambe, sa bouche ne bougent plus comme avant. Elle ne sort presque plus. Autrefois, elle allait à l’église, voyait ses amis, marchait dans le quartier. Aujourd’hui, ce sont les voisins et quelques proches qui franchissent sa porte.

Malgré tout, Samira garde la foi. Parfois, la colère la traverse : « Tout ce qui se passe, c’est la colère de Dieu », dit-elle. Mais aussitôt, elle se reprend :
« Nous ne pouvons pas vivre sans Dieu. C’est Lui qui protège nos enfants. » Elle rêve d’un monde en paix, d’une santé retrouvée, d’une Syrie apaisée.
Elle se souvient des jours heureux, de cette enfance où régnaient la charité et le respect. « Aujourd’hui, la cruauté du monde fait oublier ces beaux jours ».

égypte

Depuis deux ans, Fostena souffre d’une thrombose veineuse profonde. Par peur que le caillot ne se déplace jusqu’à son cœur ou son cerveau, elle vit alitée, contrainte à l’immobilité. Ce repos forcé contraste douloureusement avec la vie active qu’elle menait autrefois. Elle aimait passer ses journées à la paroisse ou à l’église, entourée de ses amies, à échanger et à rire. Aujourd’hui, elle vit cloîtrée entre quatre murs, dans une maison insalubre d’un quartier pauvre d’Alexandrie, avec sa fille, son beau-frère et ses trois petits-enfants. Le plus difficile pour elle est de payer ses traitements. Les médicaments coûtent cher, bien au-delà de ce que la famille peut se permettre. Pour l’instant, elle survit grâce aux économies laissées par sa mère défunte, mais ces ressources s’épuisent peu à peu.

Chaque consultation à l’hôpital lui coûte 28 euros, une somme colossale pour ce foyer déjà fragilisé. Ses journées sont longues et silencieuses. Pourtant, Fostena ne perd pas sa joie de vivre. Malgré la maladie et la fatigue, elle garde ce tempérament pétillant qui la caractérise. Avec un sourire malicieux, elle confie souvent : « Quand mon mari est mort, je me suis dit que j’allais enfin pouvoir faire ce que je veux… mais maintenant je suis malade, quelle ironie du sort ! »

Régulièrement, l’équipe de SOS Chrétiens d’Orient en Égypte lui rend visite et lui remet un colis alimentaire, de quoi nourrir toute la famille pendant un mois.

pakistan

Un homme rachitique, à la peau tannée par le soleil, bêche une terre boueuse. Dans cette briqueterie, ils sont une vingtaine de chrétiens, tous esclaves économiques. Ils sont au service de propriétaires peu scrupuleux qui les exploitent contre un salaire de misère et un abri sommaire. Tous les jours, ils travaillent sans relâche, même s’ils sont malades, pour payer leurs propriétaires. La dette est telle que certains paysans se retrouvent enchaînés à leur employeur à vie. Le seul moyen de sortir de cette spirale infernale est de racheter leur liberté et de les reloger dans des colonies protégées.

Dans l’un des villages catholiques du diocèse de Faisalabad, SOS Chrétiens d’Orient participe à la construction de vingt maisons destinées à accueillir de nouvelles familles chrétiennes libérées.

éthiopie

Tesfaye n’a pas d’âge. Pas tant parce qu’il ne connaît pas sa date de naissance, que parce qu’il est un intouchable. Avec sa famille, Tesfaye vit dans une très modeste demeure. L’électricité est leur seul luxe, par intermittence. Sa femme et ses enfants n’ont pas la lèpre, pourtant eux aussi subissent la ségrégation de fait : les lépreux font peur, et ceux qui vivent avec eux aussi.

Au marché, dans les commerces, au café, à l’église même… les lépreux sont des indésirables qui portent avec eux le fardeau de la maladie, celle de la honte et du rejet, qui ronge les chairs et exclut de la société.
Pourtant, Tesfaye et sa famille restent dignes. Hors de question de mendier, de se plaindre, de commettre des larcins ou de partir de chez eux. C’est leur terre, et leur destin. Ils l’acceptent avec un mélange de fatalisme et d’honneur. L’honneur issu d’une conscience de choix justes et d’une attitude courageuse face à l’adversité.

Pour Tesfaye et 87 autres familles lépreuses de Kombolcha, terre déchirée en ce moment par la guerre civile, SOS Chrétiens d’Orient prévoit de construire un moulin qui leur permettra de subvenir à leurs besoins.

Aidez à construire une maison pour une famille chrétienne pakistanaise libérée de l’esclavage économique

Soutenez les caravanes médicales des villages isolés du Sud Liban et de la région du Caire

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